Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : famille (Page 1 sur 3)

Un mât. Un phare.

Tous les matins, je cours. Ou plutôt, tous les matins, je trottine avec motivation. Je n’ai pas une grande capacité cardiovasculaire et mon asthme freine mes ardeurs, mais j’arrive tout de même à faire 5 km, parfois 7 km, selon le trajet emprunté.

La piste des Carrières (officiellement appelée Réseau Vert) me permet de croiser plus de gens — même le matin, tôt —, joggers, skieurs, marcheurs, pitous, alors que mon trajet plus classique, vers le Jardin botanique, est généralement exempt de piétons, surtout à l’heure à laquelle je pars (entre 6 h et 6 h 30).

Chaque fois que j’emprunte le trajet Jardin, je remarque évidemment le mât de notre cher Stade olympique, dans le ciel, pas très loin.

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De l’identité

Aujourd’hui, j’ai finalement réussi à m’expliquer à peu près rationnellement pourquoi je me sens si étrange (mal) depuis quelque temps.

Depuis ma plus tendre enfance, mon identité repose sur deux éléments fondamentaux : la comparaison avec l’aînée (selon mon père, mais aussi une partie de la famille) et le regard (jugement?) et le discours désapprobateurs du paternel. Depuis très (trop) longtemps, j’ai appris gérer cette dynamique et à me sentir digne d’attention et d’intérêt en bousculant les conventions et, parfois (souvent), en provoquant; en changeant souvent d’idée et de direction; en me réinventant sans cesse. Ça a donné de drôles de situations et de comportements au fil des ans. De là sont nées mes « neuf vies ».

Depuis trois ans, je n’ai plus ce regard désapprobateur ou ce jugement que je connais si bien : le 15 août dernier marquait le troisième anniversaire du décès de Paternel. Durant ces années, j’ai eu à finir la maîtrise; et aussi à mettre fin à une relation toxique. Bref, j’étais dans un de mes tourbillons de vie habituels.

Aujourd’hui, la maîtrise est terminée. La relation toxique aussi. Le Paternel n’est plus là pour me juger. Je n’ai plus de tourbillons auxquels me rattacher. Je n’ai plus d’identité. Ou du moins, plus la même. La maîtrise terminée et (très) bien réussie me fait même constater que je ne suis pas complètement un imposteur…

C’est déstabilisant et je ne sais pas encore comment gérer cela.

C’est tout.

J’avais simplement besoin de l’écrire quelque part.

Cela dit, avoir une révélation = retour sur le blogue? Pourquoi pas.

Anniversaire!

Bon. Ben, ça y est. Un an de plus au compteur d’ici quelques jours. Bon anniversaire à moi! Même si je suis tournée vers l’avenir, je n’ai pas pu m’empêcher dernièrement de repasser (parfois même ressasser) le film des quelque 365 jours (ou 31 536 000 secondes, pour faire plaisir à cousin Clément 🙂 ) qui viennent de s’écouler. Je ne tiens pas vraiment de journal intime, difficile alors de tout retenir. En fait, le présent blogue se voulait un peu cela : j’y ai écrit, mais je me suis aussi censurée, pour ne pas choquer ou déranger certains yeux.  Lire la suite

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