Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Décousu en rafale, épisode Nouvel An

Si nous sommes amis sur Facebook, tu connais déjà mes décousus en rafale — ou mes rafales de décousus (et ses autres appellations variées) —, mais comme j’écris ce billet sur le blogue et qu’il sera relayé aussi par Twitter, il est possible que nous ne nous connaissions pas (encore). Pas grave : primo, je délaisse de plus en plus Facebook et deuxio, je cherche justement à élargir mon bassin de lecteurs. Je dis bassin et on s’entend que ça représente une dizaine de personnes, mais qui sait? Peut-être que petit bassin deviendra grand. Pas besoin de m’ajouter sur Facebook, donc, mais restons en contact ici ou sur Twitter ou encore sur Instagram (ou toutes ces réponses) si vous le voulez.

Ces décousus sont devenus mes minis chroniques de pandémie. Ils se veulent ludiques, quelquefois nostalgiques, parfois sérieux, mais ils sont ce qu’ils sont : parfaitement décousus. Bonne lecture!

Qui dit bientôt 50 ans dit cheveux blancs. Me suis découvert une maigre touffe de ces nouvelles broussailles l’autre jour. Juste sur le dessus de la tête, un tantinet vers la droite. Rien pour faire concurrence à Marie Laberge, hein, mais assez pour que j’essaie de les cacher (pour le moment). Mon hérédité capillaire, qui me vient manifestement du côté maternel, m’empêche malheureusement d’envisager une magnifique chevelure argentée alors faudra voir ce que je fais avec ça. En fait, ce n’est pas mes cheveux blancs qui m’énervent ces jours-ci, ce sont mes maudits sourcils à la Jacques Languirand. Je « tripatif » pas trop, disons. Le plaisir de vieillir en broussailles, faut croire.

Dans la catégorie « Réutilisons le plus possible » : les boîtes (moyennes) de Ferrero Rocher sont parfaites pour ranger les cotons-tiges et les petits articles de beauté. Il faut évidemment manger tous les chocolats avant de pouvoir récupérer une ou plusieurs boîtes, mais c’est un maigre sacrifice à faire pour optimiser son rangement. En plus, c’est à la mode le rangement optimisé!

Qui dit pandémie et solitude dit à la recherche de passe-temps (et non pas de temps perdu #ElleÉtaitFacile). Les quelques jours au chalet avec ma bulle familiale m’ont lancée sur la piste d’un retour à l’école (j’entends les ami.e.s rouler des yeux et dire encore?) ou au crochet (j’entends quelques ami.e.s sourire). Dans le premier cas, ce serait du côté de l’histoire ou des arts ou d’histoire de l’art. Mais je penche un peu plus vers le crochet, car j’ai besoin d’occuper mes mains pour faire taire mon esprit-qui-pense-beaucoup-trop-et-beaucoup-trop-vite. À suivre. Si je maîtrise assez bien le crochet, je pourrais peut-être faire les deux en même temps? (Je blague) (À peine)

J’ai reçu les vœux du Nouvel An de ma petite sœur via WhatsApp : une vidéo dans laquelle on entend la chanson A far l’amore comincia tu en background. Résultat : je l’ai en ver d’oreille depuis trois jours et comme elle a été reprise en français au Québec par Châteleine, j’ai un drôle d’hybride qui s’est formé dans ma tête. Nouvelles suggestions de ver d’oreille bienvenues. Merci d’avance. (Mais quelle joie de voir ma petite sœur heureuse et danser!)

Les crumpets vendus au IGA ne sont pas aussi bons que ceux vendus au Provigo (de la marque maison, en plus). Je n’ai pas le crumpet heureux depuis mon récent déménagement. (Le IGA est désormais l’épicerie la plus proche de mon nouveau chez-moi, z’aurez compris.) Ils restent trop mous et pâteux, même après un court passage au grille-pain, et ils n’absorbent pas bien le beurre. On est loin de ce que j’ai mangé au Royaume-Uni! Vais-je devoir marcher un kilomètre pour aller au Provigo le plus proche et satisfaire mon amour des crumpets? (Don’t answer that, comme on dit en chinois : j’ai presque juste ça à faire, marcher, ces jours-ci.)

Parlant de marcher, je suis allée me balader sur la piste des Carrières hier (officiellement connue sous le nom de Réseau-Vert). Neige folle, belle lumière, pas trop froid, c’était vraiment bien. Le Fuji s’est fait aller un peu, mais j’ai surtout profité des rayons de Galarneau, qui se font rares cette année je trouve. Étonnamment, j’ai croisé pas mal de skieurs (et de pitous). Je les ai enviés. J’aime le ski de fond : ça me rappelle certains hivers de jeunesse à Saint-Alexis-des-Monts avec Paternel et Sœur et c’est plus contemplatif que le ski alpin. Résolutions pour 2022, donc : se procurer des skis de fond. Oh, et adopter un chien.

D’ici là, je vous souhaite à toutes et tous un excellent début d’année. Prenons-la un jour à la fois et prenons soin de nous.

(Prochain décousu : pour bientôt. Je dois vous parler de Toto. Oh et de fichier OPML.)

(Prochain texte-qui-n’est-pas-nécessairement-un-décousu : pour bientôt aussi.)

(Pour les plus initiés : thème et widgets WP à dépoussiérer, oui; it’s in the works.)

2 Commentaires

  1. Anik

    C’est l’fun te lire Charlotte !

    • Charlotte de Celles

      Merci Anik! Il y a aura d’autres (billets). Je vise le une fois semaine. À bientôt!

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