Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : archives

Anosmie

Malaise

Arrivée à l’Aéroport Toussaint-Louverture. Les premières impressions, encore dans le terminal, sont les mêmes que mes derniers voyages en République Dominicaine. L’humidité m’enveloppe. Je vois des palmiers dehors. Tout va bien.

Je descends vers la sortie et j’arrive près du carrousel à bagages. Mes pieds baignent dans l’eau. Une infiltration, un orage, une fuite? Des gens se battent pour récupérer des valises. Je suis happée et bousculée par la foule. Cohue et désordre. L’anxiété monte. Rapidement. Mes oreilles bourdonnent.

Je n’ai qu’un carry on, ouf. Je baisse les yeux vers la petite valise au motif pied-de-poule. London Fog. Paternel portait un paletot de la même marque, tiens. On a toujours de drôle de souvenirs qui nous reviennent en tête quand on panique. Je relève la tête et j’essaie de comprendre la marée de monde. Personne ne me prête (trop) attention, sauf les quelques voleurs dont on m’avait mise en garde. Je les évite. Je finis par sortir.

Lire la suite

Femmes d’ici

Je vous épargne le pourquoi de la chose, mais je fais depuis quelques jours des recherches historiques sur la municipalité de Saint-Damase et la ville de Saint-Hyacinthe. Je me suis évidemment retrouvée sur le site du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe où je suis tombée sur l’expo virtuelle «Portraits de femmes».

Un beau travail de recherche, d’archivistique et de production (étant donné un budget certainement très limité). J’ai été formée dans une magnifique profession, disons-le.

Bref, sortez de Montréal (ou Québec) quelques instants, découvrez un autre photographe prolifique du Québec, mais surtout, voyez le visage et les «images idéalisées de femmes, correspondant aux attentes et aux valeurs sociales du début du XXe siècle».

«Le Studio B. J. Hébert a été présent pendant huit décennies à Saint-Hyacinthe. […] Les 184 photographies présentées dans cette Galerie de portraits ont été sélectionnées parmi les dizaines de milliers de négatifs du [studio], réalisés entre 1905 et 1941. […] ces portraits ont été retenus pour leur valeur esthétique, pour la composition de l’image, la finesse de l’éclairage, l’intérêt de la mise en scène. Mais avant tout, ces portraits de femmes ont été sélectionnés sur la base de la charge émotive qui en émane.»

© 2025 Gaspard, Béatrice et moi

Thème conçu par Anders NorenHaut ↑