Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

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Anosmie

Malaise

Arrivée à l’Aéroport Toussaint-Louverture. Les premières impressions, encore dans le terminal, sont les mêmes que mes derniers voyages en République Dominicaine. L’humidité m’enveloppe. Je vois des palmiers dehors. Tout va bien.

Je descends vers la sortie et j’arrive près du carrousel à bagages. Mes pieds baignent dans l’eau. Une infiltration, un orage, une fuite? Des gens se battent pour récupérer des valises. Je suis happée et bousculée par la foule. Cohue et désordre. L’anxiété monte. Rapidement. Mes oreilles bourdonnent.

Je n’ai qu’un carry on, ouf. Je baisse les yeux vers la petite valise au motif pied-de-poule. London Fog. Paternel portait un paletot de la même marque, tiens. On a toujours de drôle de souvenirs qui nous reviennent en tête quand on panique. Je relève la tête et j’essaie de comprendre la marée de monde. Personne ne me prête (trop) attention, sauf les quelques voleurs dont on m’avait mise en garde. Je les évite. Je finis par sortir.

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Mains froides, cœur chaud

The glacial landscape reminded her that she was, first and foremost, a human living on a planet.

The Midnight Library, matt haig

Cette (jolie) phrase décrit très bien le sentiment qui m’a habitée au moment d’atteindre le flanc du mont Storsteinen (le « gros rocher » en français), à 420 m d’altitude au-dessus de la ville de Tromsø, en Norvège, il y a deux ans. Ce mont surplombe la ville et donne aux visiteurs la possibilité d’accéder au mont adjacent Tromsdalstinden et d’admirer la ville de haut. Je vous joins une photo pour l’appréciation visuelle.

Magnifique, je sais.

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