Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : allumettes

Où il est question de Ben Hur, de velours bleu, de pussy et de fin du monde

Investiture Bush (père)Ma mère est fille de diplomate. D’ambassadeur, même. Je ne sais pas si c’est de là qu’elle tire son goût du luxe, des réceptions, des hommes de pouvoir et du protocolaire, mais cela y a sans doute contribué. Ma mère est aussi enfant de la (grande ou haute?) bourgeoisie française. Diktats de l’époque et de sa condition de femme obligent, on lui a enseigné dès le plus jeune âge à tenir son rôle de future femme obéissante-maîtresse de maison-mère de famille, mais aussi à considérer le travail comme étant le propre de l’homme et avilissant pour le sexe faible. Lire la suite

Le jeu des allumettes

DominionJ’ai commencé à fumer à 15 ans. Je ne me souviens plus trop où — sûrement dans un quelconque parc à Outremont; j’y traînais pas mal tout le temps dans ma folle jeunesse –, mais je me souviens avec qui et quoi : des Benson and Hedges Menthol avec ma meilleure amie Geneviève. J’ai su « aspirer » tout de suite en plus. Une vraie fille cool : pas de niaisage! Player’s Light, Dunhill, Export A (rouges, parfois jaunes, certainement pas vertes!), Marlboro, Gauloises blondes se sont ensuite succédé dans ma vie, au fil des modes, des pays et des prix, mais surtout de mes (trop) nombreux excès d’ado et de jeune adulte. J’accotais le quasi deux paquets par jour avant d’arrêter et je ne compte pas les extra consommés pendant mes sorties (qui étaient nombreuses). Bref, ça devait plus tourner autour des deux paquets bien sentis, ou aspirés, voire presque trois on a good night. Lire la suite

© 2021 Gaspard, Béatrice et moi

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