Je vous épargne le pourquoi de la chose, mais je fais depuis quelques jours des recherches historiques sur la municipalité de Saint-Damase et la ville de Saint-Hyacinthe. Je me suis évidemment retrouvée sur le site du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe où je suis tombée sur l’expo virtuelle «Portraits de femmes».
Un beau travail de recherche, d’archivistique et de production (étant donné un budget certainement très limité). J’ai été formée dans une magnifique profession, disons-le.
Bref, sortez de Montréal (ou Québec) quelques instants, découvrez un autre photographe prolifique du Québec, mais surtout, voyez le visage et les «images idéalisées de femmes, correspondant aux attentes et aux valeurs sociales du début du XXe siècle».
«Le Studio B. J. Hébert a été présent pendant huit décennies à Saint-Hyacinthe. […] Les 184 photographies présentées dans cette Galerie de portraits ont été sélectionnées parmi les dizaines de milliers de négatifs du [studio], réalisés entre 1905 et 1941. […] ces portraits ont été retenus pour leur valeur esthétique, pour la composition de l’image, la finesse de l’éclairage, l’intérêt de la mise en scène. Mais avant tout, ces portraits de femmes ont été sélectionnés sur la base de la charge émotive qui en émane.»
Ce que vous en dites