Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : aparté (Page 1 sur 2)

Le Weetabix, ce grand disparu

Première visite à ma nouvelle épicerie de quartier (bicoze déménagement récent), dans l’allée des céréales…

Moi à moi-même : Ah! Bien, ils ont des Weetabix. Il manque de choix ailleurs, mais au moins je peux encore profiter de mes Weetabix. Je dois bien être la seule qui tripe sur les Weetabix. Qui achète ça encore de nos jours? Il y a manifestement une clientèle, puisqu’on en retrouve encore sur les tablettes. J’ai 75 ans, haha. Je me souviens que Pierre D. me disait que c’était parmi les meilleures céréales pour la santé; il avait appris ça dans un de ses reportages dans Protégez-vous.

Visites subséquentes à la nouvelle épicerie…

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Mort et microbiologie

Billet de type « Connais-tu vraiment bibi » (épisode 2)… et c’est aussi bientôt la fête des Morts

Après mes études en anthropologie, je suis allée en microbiologie et immunologie. C’était exclusivement pour faire plaisir à mon père, hein : les sciences molles, ça ne passait pas chez nous et c’était ça ou la porte pis je n’étais pas (encore) outillée pour la porte; jugez-moi tant que vous le voulez. Bref, microbio et immuno. J’ai détesté l’esprit de compétition — les trois quarts des gens (90 %?) y étaient pour la porte d’entrée vers la médecine — nous étions déjà à la Faculté – et c’était le festival des attitudes et du backstabing #ark –, mais j’ai tout même aimé plusieurs cours et labos (surtout) et la matière était intéressante, avouons-le; c’était l’ère de la recherche plein régime sur le VIH, on parlait beaucoup des fièvres hémorragiques (causée par Ebola entre autres) et on s’inquiétait de la résistance aux antibiotiques et des « superbugs ». On avait souvent des cours en APP (apprentissage par problème) sur des cas cliniques et tout. Fascinant quand j’y repense. Les années? De 1993 à 1996 si tu veux remettre le tout en perspective. Y a deux choses qui ressortent de ces années : les enseignements reçus m’ont permis de devenir une traductrice pharmacomédicale quand je me suis lancée à mon compte et jusqu’à la « fin » de ma carrière… en 2016 (cela dit, je porte encore le chapeau parfois : j’ai quelques clients au Jewish General pour des études cliniques toutes phases confondues), mais surtout, j’y ai rencontré the one and only Ghakis, my favourite Greeko-Egyptiany-Italian besty (yes, favourite with an “u”, I use British spelling you fools) et pour ça, I will be eternally grateful. Anecdote personnelle : j’ai toujours cru que j’étais une idiote quand j’étais dans le programme, mais après avoir eu à revisiter le dossier pour mon inscription à la maîtrise, j’ai constaté que mes notes torchaient assez (ok, sauf pour une Annus Horribilis causée par une situation familiale difficile). J’ai très peu de tolérance (ok, aucune) pour les affirmations pseudoscientifiques et les charlatans de la santé, z’aurez compris. Je ne dis rien sur les réseaux pour m’éviter des soucis, but don’t mistake my silence for ignorance.

Bref! Microbio et immuno. Longue intro pour vous présenter ce billet fascinant pour ma microbiologiste personne sur l’effet polluant de nos cimetières et rites mortuaires et leur impact sur l’environnement, mais aussi sur la possible contamination du sol par différents pathogènes.

“’Historically, people have assumed if you put formaldehyde in the body, then you know the pathogens would die off,’ says microbiologist Eunice Ubomba-Jaswa […]. But studies have found all sorts of microbes thriving in cemetery soil: E. coli, salmonella, C. perfringens (a common cause of foodborne illness), and B. anthracis (which, as its name suggests, carries anthrax). In laboratory simulations of cemetery conditions, Ubomba-Jaswa was surprised to find that E. coli survived the biocide that was supposed to kill them off. In one study, their team found E. coli, including the more dangerous, drug-resistant strains, in water samples from three different cemeteries. […] This research shows that cemeteries can be reservoirs for many things that we don’t want to live around. And the problem could get worse in the case of a serious disease outbreak, in which the infectious agents could simply cycle through cemeteries and back into the living population.”

Here Lies E. Coli (sur Atlas Obscura) : à lire ici

Femmes d’ici

Je vous épargne le pourquoi de la chose, mais je fais depuis quelques jours des recherches historiques sur la municipalité de Saint-Damase et la ville de Saint-Hyacinthe. Je me suis évidemment retrouvée sur le site du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe où je suis tombée sur l’expo virtuelle «Portraits de femmes».

Un beau travail de recherche, d’archivistique et de production (étant donné un budget certainement très limité). J’ai été formée dans une magnifique profession, disons-le.

Bref, sortez de Montréal (ou Québec) quelques instants, découvrez un autre photographe prolifique du Québec, mais surtout, voyez le visage et les «images idéalisées de femmes, correspondant aux attentes et aux valeurs sociales du début du XXe siècle».

«Le Studio B. J. Hébert a été présent pendant huit décennies à Saint-Hyacinthe. […] Les 184 photographies présentées dans cette Galerie de portraits ont été sélectionnées parmi les dizaines de milliers de négatifs du [studio], réalisés entre 1905 et 1941. […] ces portraits ont été retenus pour leur valeur esthétique, pour la composition de l’image, la finesse de l’éclairage, l’intérêt de la mise en scène. Mais avant tout, ces portraits de femmes ont été sélectionnés sur la base de la charge émotive qui en émane.»

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